Franck Rizzeto : « Une belle fête du foot »

A l’occasion du match de Coupe de la JGE face aux Herbiers en octobre 2013, Kevin Martin interviewe pour notre site Franck Rizzetto, ancien joueur pro devenu entraîneur des Herbiers.

Franck Rizzeto est un ancien joueur professionnel. Il a joué à Montpellier (D1), Alès (D2), Metz (D1), Nîmes (D2), Cannes (National) et Rodez (CFA). Il a ensuite entraîné Rodez (CFA) puis l’équipe réserve du Paris Saint-Germain (CFA) avent de rejoindre Les Herbiers au début de cette saison 2013-2014.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, vous êtes un ancien joueur professionnel et aujourd’hui entraîneur, depuis quand et dans quels clubs avez-vous entraîné?

– J’ai commencé en 2003 à Rodez où j’ai arrêté ma carrière de joueur. J’ai enchaîné en tant qu’entraîneur en CFA pendant quatre, cinq ans et ensuite entraîneur au centre de formation du PSG.

Vous avez du apprendre pas mal de choses auprès de Carlo Ancelotti à Paris?

– Du staff d’Ancelotti, oui. Il m’a donné une nouvelle méthodologie de travail très intéressante. Ca m’a vraiment ouvert à de nouvelles techniques et approches du football qui sont très enrichissantes.

Comment passe-t-on du PSG aux Herbiers?

– Par contact tout simplement. J’étais en fin de contrat (à Paris) et j’avais régulièrement des contacts au téléphone à chaque intersaisons pour des joueurs notamment. Ils ont vu ma situation et ça s’est fait comme ça.

Quelles sont les ambitions avec les Herbiers cette saison ? La montée en National?

– Oui on a envie. Ca fait trois ans que le club est dans le trio de tête. Il voudrait connaître le National. Ca tombe bien car je suis ambitieux moi aussi. Si on peut monter, on ne va pas se gêner, après c’est toujours aléatoire. Mais j’ai un bon groupe, un bon effectif. Ca se jouera sur pas grand-chose et j’espère que ça tournera en notre faveur. Mais c’est très dur de monter. Pour l’avoir vécu avec Rodez, ce n’est pas évident (NDLR : seul le premier du groupe du CFA monte en National).

Avant le tirage au sort du 5e tour, j’imagine que vous ne connaissiez pas Sucé sur Erdre ? Comment appréhender un match contre un petit club que l’on ne connait pas du tout?

– C’est toujours embêtant de ne pas connaître ses adversaires. Après on se renseigne comme toute équipe avec les moyens que l’on a. Heureusement, j’ai des gens qui sont là depuis longtemps dans la région, donc ça aide.

Et quel est l’objectif en Coupe de France cette année ? De passer un maximum de tours et tomber contre une équipe de Ligue 1 ou Ligue 2?

– Oui. Quand on est ambitieux on veut aller le plus loin possible. Pour l’avoir vécu, c’est une compétition formidable qui peut amener beaucoup d’émotion et on fait ce métier aussi pour ça, pour gagner mais avant tout pour avoir des émotions quand on vit de sa passion, c’est bien. Si on peut aller loin face à un gros club, comme j’ai pu le vivre avec Rodez, on ne va pas se gêner. Mais avant il faut passer par des matches face à des équipes plus petites. Et par expérience, je sais que l’on donne tout sur des matches comme ça. Et dans le football il n’y a pas de vérités, tout peut arriver.

Vous venez à Sucé avec votre effectif de CFA ou avec quelques joueurs de la réserve (DH) et quelques jeunes?

– Non non non, je vais venir avec les joueurs de mon groupe CFA, ça c’est sûr.

Vous connaissez un peu l’entraîneur de la JGE, Christian Lastennet?

– Non, mais j’apprend à connaître beaucoup de monde puisque je ne connaissais aucune équipe. Je suis nouveau dans la région. Je sais que c’est une région qui joue. Je découvre du monde, des équipes, des villes, des stades, plein de choses.

Un petit mot sur le match de dimanche?

– J’espère qu’il y aura un bon match de football avec un public nombreux. Que ce soit une belle fête du football. Il faut qu’il y ait deux équipes qui jouent et essaient de faire du spectacle, comme ça tout le monde sera content, je pense.

  • Propos recueillis par Kevin Martin

Written by Kevin Martin